Le GRAND Canyon

Effectivement, c'est gigantesque... et encore une fois magnifique.

Nous avons opté pour la partie la moins visitée du parc, à savoir la rive nord (North Rim) car c'était la seule accessible avec notre itinéraire.

Donc depuis Bryce Canyon, direction le sud, pour une route qui finit en cul-de-sac dans le parc.

Le paysage est incroyable: des collines couvertes de pins (où parfois les stigmates de récents incendies nous rappellent à nous aussi de mauvais souvenirs), suivies d'immenses prairies où paraît-il vivent des troupeaux de bisons que nous n'avons pas vu, et des coyotes que nous avons entre-aperçu:

Passé le poste des rangers, nous avons enfin touché au but: le Grand Canyon.

Et c'est ... Wouaouh, à couper le souffle. On voit distinctement l'autre rive, pas très loin à vol d'oiseau, mais en terme de kilomètres en voiture, c'est autre chose. Nous avons fait les quelques balades peu difficile et pas trop longues, car l'impression de vertige est omniprésente, je n'étais pas fière, et pour une fois Gaëtan non plus. Ce qui est rassurant, c'est de regarder les gens autour: ils font souvent la même grimace que nous en empruntant les sentiers, pourtant bien aménagés (même ouverts aux handicapés!!), mais qui nous laissent une énorme impression de vide d'un côté, voire même des deux parfois! Je me demande comment font les alpinistes car même avec des barrières posées aux endroits stratégiques (comme au bout des falaises par exemple!!), le simple fait d'essayer de s'y accrocher a parfois relevé de l'exploit pour nous.
Bon on aura (surtout Franck) fait de belles photos et nous gardons c'est certain un souvenir impérissable de ces journées.

D'autant plus que pour une fois, nous nous sommes faits refouler du camping (pourtant super bien) car il était plein. Obligés donc de revenir sur nos pas de quelques miles pour dormir au Jacob Lake, très bien au demeurant mais pour ce qui est de la chaleur que nous cherchions, il faudra repasser: 4°C la nuit (contre 28 la journée). Gla gla du matin : chagrin...donc...

Donc, une ou deux autres balades et puis direction le lac Powell, où nous sommes arrivés tard car nous ne savions pas que la route directe (la 89) est coupée depuis février suite à un glissement de terrain qui a disloqué une partie de la route. Franck me dit "c'est pas grave, on prend la prochaine à gauche... oui mais dans 50 miles! Bref, un petit détour de 120 miles qui nous a permis de traverser une ligne de chemin de fer, et nous voici maintenant au lac Powell où nous allons prendre quelques jours de repos!!