Notre arrivée au Pérou...

Mises à part les heures de bus, le passage de la frontière fut une formalité.

Vilcabamba-Loja: 1 heure de bus, dans un paysage vraiment très beau.

Arrivée à Loja vers 18h, au terminal de bus, réservation des billets et puis....attente jusqu'à 23h pour le départ! 
Autant vous dire que 5h passées dans la pauvre cafétéria du terminal, éclairée au néon, c'est long, c'est long! Même Franck s'est mis à jouer au Uno, c'est peu dire...




23h, grand départ, heureusement, Gaétan s'est endormi de suite car les virages serrés pendant les 3 premières heures ont eu raison de quelques estomacs dans le bus!
Vers 3h du matin, arrêt pour le passage de la frontière. On se croirait dans un film: descente du bus côté équatorien, le douanier nous a tamponné nos passeports pour la sortie, avec une mine super sympa...


Ensuite, il faut traverser un pont, à pied, dans le noir, quelques lampadaires éclairant faiblement nos pas, glauque quoi. Tous les passagers du bus se sont ainsi suivis de manière un peu décousue, pour former un amas devant le "poste" de douane côté péruvien: une sorte de bâtiment vieillot, sur lequel on a dû tambouriner pour réveiller les deux préposés aux passeports! 
Ils sont sortis au bout de 15 mn, en se grattant les fesses et fumant la clope... Un film j'vous dis!

Une demie heure plus tard, tout le monde remonté dans le bus, direction Piura, la grande ville la plus proche, que nous avons atteint à 7h, le cerveau encore ramolli. En guise de bienvenue, notre voisine de bus, très inquiète de nous voir ainsi chargés avec un enfant, nous demande notre destination et, apprenant que nous devons changer de terminal de bus, nous appelle de suite un taxi par téléphone car ceux devant le terminal ne sont pas sûrs et il n'est apparemment pas question d'y aller à pied!!! Rassurant non?

Donc, reprise de la route, avec un changement à Chiclayo. Ce que nous pouvons en dire, c'est que le paysage change radicalement au départ de Piura. Plus de montagnes verdoyantes, nous avons traversé  un désert de sable plat, ou quelques villages apparaissent de temps a autres, avec en toile de fond la sierra, que l'on distingue à peine, tant l'air est chargé d'humidité à cette période de l'année.

Vous allez penser que c'est beau? Oui, mais c'est sans compter sur les montagnes d'ordures qui sont déversées, éparpillées le long de la route, portées par les vents et la désinvolture des hommes, prémices  d'une situation écologique catastrophique. Dommage, car pour le moment les paysages semblaient correspondre à nos attentes, mais pas cette négligence! Le peu de villes traversées nous gâchaient encore un peu plus notre plaisir; il est vrai que bâtir et entretenir des villes au milieu du désert n'est pas la tâche la plus facile qui soit, surtout dans un pays pas très riche.
Enfin bref, deux bus et encore un taxi plus tard, nous parvenons à destination: Huanchaco.

Ce que nous pouvons dire de cette première looooongue journée au Pérou, c'est que nous attendrons encore un peu avant de nous prononcer!
Ça veut rien dire hein?
Non, mais je ne peux pas faire mieux car je risque d'être peu optimiste, ce qui ne serait pas juste...Alors, a plus!