mardi 20 août 2013

Hola Ecuador!...Quito

Après avoir décollé de New York, en faisant escale à Miami...


Les 18 et 19 août...

Nous y voilà, enfin!

Notre arrivée tardive à Quito aux environs de 23h nous faisait un peu peur, nous avions donc réservé notre hôtel avec une navette fort chère pour nous conduire.

Première remarque: le nouvel aéroport international de Quito, ouvert il y a quelques mois, est flambant neuf et parfaitement organisé. Les taxis qui se présentent à l'entrée en ordre bien rangé doivent passer un sorte de péage pour entrer, ce qui donne l'assurance d'avoir de vrais chauffeurs. On peut donc prendre un taxi en toute sécurité et se faire déposer en ville, située à près d'une heure de route quand le trafic est cool.

Première impression: après quelques kilomètres sur une autoroute toute neuve, on arrive dans un imbroglio de constructions brut de béton, de routes défoncées (surtout les raccourcis que nous avons pris!), de maisons comme imbriquées dans la roche, le long de collines raides comme des murs. Ça monte, ça descend, on se demande comment faire pour s'y retrouver dans un tel fatras de rues et ruelles! De nuit, c'est vraiment très impressionnant. Jusqu'à l'arrivée dans le centre historique, où se trouve notre hôtel. Les lumières apparaissent enfin. Une architecture bien particulière se dessine, et le quartier est entièrement éclairé: magnifique.

J'ai pris l'habitude de réserver la première nuit d'hôtel lorsque nous arrivons tard dans un nouveau lieu et celui-ci nous semblait mignon: une petite cour intérieure et les chambres aménagées tout autour sur deux étages. Parfait. Si ce n'est que la chambre est aveugle et que l'eau chaude nous joue des tours: Franck adore la douche froide pour se réveiller!

Bon, sinon, Quito, capitale du pays, est une ville de 1,8m d'habitants, perchée à 2800m. Elle s'étend sur une trentaine de kilomètres de long, pour 7 de large. Entourée de 7 volcans dont la plupart sont encore actifs et sous haute surveillance, elle se trouve dans une vallée et certains quartiers sont construits à flanc de colline.

Le centre historique est vraiment très beau. Influence espagnole oblige, les ruelles sont bordées de maisons aux couleurs vives, dont certaines ont été transformées en hôtel, cafés, restaurants ou galeries artisanales. Les cours intérieures permettent à la lumière d'entrer dans les bâtiments, tout en conservant une température douce et les étages sont aménagés en boutique ou terrasses de restau, d'où la musique s'échappe joyeusement. A l'extérieur, les géraniums fleurissent aux balcons en fer forgé: une atmosphère particulière se dégage de cet endroit, la folie du centre ville semble si éloignée! La place centrale où se situe le palais présidentiel est le point de ralliement de manifestations variées: sportives ou culturelles le dimanche, de protestation politique le lundi!


Tout est très beau, mais aussi extrêmement policé, je pense n'avoir jamais vu autant d'uniformes au mètre carré!

Les églises ont ici poussé comme des champignons, il y en a à tous les coins de rues, c'est impressionnant. Et comme nous avons visité le quartier un dimanche, nous avons assisté aux messes, qui se déroulent dans la ferveur. C'est agréable de voir des églises pleines, d'entendre chanter, et les orgues sont ici remplacés par une guitare sèche. Moins de solennité, plus d'accessibilité; pour moi qui ne suis pas croyante, je comprends ici pourquoi les églises sont encore vivantes, c'est vraiment immanquable.














Vivante, ce n'est pourtant pas le terme que j'emploierais pour décrire la ville le dimanche, c'est plutôt rues mortes! Nous avons même pris le bus pour voir si le quartier moderne était plus remuant: que nenni, voir encore pire!
Nous avons donc dîné de bonne heure et nous nous sommes couchés avec les poules...


Le lundi a été placé sous le signe du tourisme: visite obligatoire à la Mitad del Mundo. Très facile de s'y rendre en bus, le taxi est bien plus cher et vraiment pas obligatoire. Trois lignes de trolleybus parcourent la ville du nord (terminal Ofélia) au sud (terminal Quitumbe) en passant par le centre historique et sont relayés par des bus classiques. Le trajet coûte 0,25$ pour un adulte et 0,12$ pour une enfant: ruineux, non? Surtout que c'est assez rapide car des couloirs de bus leur sont dédiés et ils ne connaissent ainsi pas les embouteillages. Bref, après 1h30 de secousses intensives, nous y sommes parvenus, à cette moitié du monde. Longitude 0, Latitude 0, 0°.

Je savais que la ligne équatoriale passait ici, mais nous n'avions pas réalisé que la numérotation des latitudes commençait là (nous pensions bêtement que c'était Greenwich). Séance de photo tout azimuts, évidemment. Par contre, je m'attendais à un monument situé au centre d'une ville, eh bien pas du tout, c'est même plutôt Disneyland, les visiteurs en moins. Il n'y a pas foule ici, à peine avons nous croisé quelques touristes. Le site est en fait situé dans l'enceinte d'un parc où l'on trouve boutiques, restaurants et quelques expositions.




Bref, nous avons trouvé un nouveau trophée pour notre collection de porte clefs, nos passeports sont tamponnés et Gaëtan a fait estampiller son livre de voyage.
Ah oui, vous ne savez pas. Si notre loulou n'est pas très assidu sur le blog, c'est que nous lui faisons en plus tenir un carnet où il raconte, étape par étape nos aventures, ce qui lui prend un peu de temps chaque jour. C'est aussi l'occasion de lui faire faire des exercices de rédaction!

Après la Mitad del Mundo, nous avons arrêté notre chemin de retour en bus et pris un taxi (1$) qui nous a emmené au pied du téléphérique de Quito. De là, une cabine nous a emmené à 4100m, sur les pentes du volcan Pichincha. Splendide!!!
Vue d'en haut, nous avons pris la mesure de la ville qui s'étend vraiment dans un couloir, entouré de montagnes et de volcans. Une balade permet de monter en haut du Guagua Pichincha, à quelques 4700m, mais nous ne nous y sommes pas aventurés car nous n'étions d'une part pas équipés pour cela (fait froid là haut!!) et d'autre part, n'étant arrivés à Quito que depuis quelques heures, notre organisme de bons raphaëlois demande un temps d'adaptation à l'altitude. Ce que nous a confirmé Fabrice, un charmant varois rencontré là haut, qui s'est lancé en solo à la découverte de l'Amérique du Sud pendant 7 mois. Chapeau! Le souffle court mais ravi de son ascension à 4696m, il nous a fait franchement envie. Nous avons sympathisé et espérons le revoir lors de prochaines étapes. Bref, pour ceux qui peuvent, franchement le détour par ce téléphérique est vraiment super car la vue y est impressionnante et on peut, par temps dégagé, observer notamment le Cotopaxi, perché à 5700m. Par contre, le gouvernement équatorien a vraiment du travail pour redynamiser le secteur du tourisme car les installations prévues sont vraiment belles (il y même une fête foraine), mais totalement délaissées et le paysage au pied des cabines fait vraiment mal au coeur...









Petit tour au restau le soir, nous découvrons le pollo y papas, le churrasco etc...nous adorons car enfin nous mangeons de la viande, des légumes et du riz. Je ne sais pas si c'est l'altitude, mais Gaëtan est proche de Gargantua en ce moment, il dévore littéralement tous les plats présentés, même la soupe!









Le midi, une petite brochette de poulet ou de saucisse, comme en Asie, et hop, nous sommes rassasiés et satisfaits.












J'oubliais le petit morceau de chocolat équatorien à 4h, avec les explications de sa fabrication en français...










Demain, départ pour Latacunga, en bus local, à voir...



5 commentaires:

  1. Le trajet à 0,25$ par adulte et 0,12$ par enfant ! Wahou ! ça change de notre 3,00$ par personne à Montreal !!
    Contente de voir que vous êtes bien arriver ! Des pensées pour vous ! Bisous tout plein !

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  2. Franchement vous nous laissez un bon avant goût de ce premier pays d'amérique du sud, que ce soit pour le décor mais aussi pour nous faire saliver des différentes saveurs équatorial... Je n'attend qu'une chose vous voir rentrer et se faire inviter car connaissant le "chef" Franck, il aura su prendre note de certains petits plats!
    On vous embrasse très fort.

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  3. Ca a l'air d'être bien l'Ecuador. LOL pour le dessin qu'elle t'as fait la dame a New York. J'espère que tout ce passe bien que VOUS allez bien moi c'est le cas!


    et encore une fois GROS BISOUS! MATTEO

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  4. Effectivement les transports en commun à ce prix, il ne faut pas s'en priver ! Moi non plus je n'avais pas réalisé que la ligne équatoriale latitude 0 passait en équateur ..forcément ;-) Vous me donnez envie de visiter l'amérique du sud.
    Bon voyage vers Latacunga.

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  5. Cédric Chavanne22 août 2013 à 04:09

    Merci de nous faire visiter à distance ce que vous visitez!
    Juste une petite correction que l'océanographe que je suis se doit de faire : la Mitad del Mundo est bien située sur la ligne équatoriale, donc à une latitude de 0 degré (en fait pas tout à fait, voir http://en.wikipedia.org/wiki/Ciudad_Mitad_del_Mundo). Par contre la longitude n'est pas de 0 degré, mais de 78 degrés et 27 minutes ouest, comme indiqué sur la pancarte dans une de vos photos. En revanche la ligne de longitude 0 degré passe bien par Greenwich, et est d'ailleurs appelée le méridien de Greenwich. Par contre la latitude de Greenwich n'est évidemment pas 0 degré, mais 51 degrés et 28 minutes nord.

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