lundi 30 juin 2014

Munduk

Du 22 au 24 juin 2014

Cette étape nous avait enchantés le mois dernier, nous n'avions alors pas eu le temps d'explorer tous les chemins de randonnée. 
La route fut longue, encombrée par les nombreuses cérémonies célébrées ce jour là...

















Arrivés en milieu de journée à Munduk, nous avons aussitôt chaussé nos baskets, enfilé les maillots de bain et marché d'un bon pas vers les deux principales cascades du coin. Rien de tel qu'une bonne douche glacée, sous un jet puissant pour se remettre les idées en place et oublier les nombreuses marches, montées, descentes qui jalonnent le parcours. Après midi détente donc, placée sous le signe de la franche rigolade, tout en restant sportive...













Scooters loués pour le lendemain, nous nous sommes cependant montrés bien présomptueux quant au chemin à parcourir... Il faut dire que les prétextes pour les arrêts sont nombreux!



















Nous nous étions tout de même fixé de nous rendre sur le site du village de Jatiluwih, image carte postale de Bali: rizières en escalier à perte de vue, dans un amphithéatre naturel surprenant. Le site, placé depuis peu sous l'égide de l'Unesco, est aujourd'hui payant. 
Mais nos yeux ravis n'ont pas été déçus, tant le spectacle est saisissant. Immersion au coeur du monde paysan balinais, les gens travaillent dur, les rizières en perpétuel mouvement: récolte, semis, brûlage, labourage...il y a toujours une scène à observer, des couleurs à apprécier, même si le ciel menaçant et orageux nous a quelque peu gâché notre plaisir...



























Après une visite au temple de Batukaru, nous avons tout juste eu le temps de rentrer à Munduk, en essuyant une pluie d'enfer au passage! 125km de bouclés aujourd'hui, dont quelques uns dans des chemins qui nous ont rappelés qu'un postérieur malmené, ça fait mal, mais nous avons glogbalement fait une belle virée.







Le soir venu, nous avons dîné en fêtant les 24 ans de mariage de nos deux tourteraux préférés, autour d'un beau gâteau...













Le lendemain a malheureusement été placé sous le signe de la pluie. Steph et Did ont tout de même pris une mob aux aurores pour visiter le temple de Bedugul que nous n'avions pas vu la veille. L'après midi fut studieuse pour Gaëtan et moi, tandis que le reste du groupe partait en expédition, une quinzaine de kilomètres à pieds qui les a fait rentrer à la nuit tombée, morts de fatigue mais ravis de leur balade...

Voilà, je pense que Munduk fut pour eux une belle étape, une autre facette de Bali, sans les sempiternels groupes de touristes, un Bali naturel, où l'on découvre les maisons faites de bois et de briques nichées dans la végétation, le système d'eau avec des bambous raccordés, les chiens, les poules, les cochons, biquettes... Le vrai visage de cette île, sorti des agglomérations touristiques et ma fois, c'est un vrai bonheur...




2 commentaires:

  1. Bonsoir mes petits baroudeurs

    Je vois avec plaisir que votre séjour à Bali se poursuit bien avec la chance de retrouver des amis .
    Les paysages sont somptueux, quel bel ensemble d'îles.

    Quant aux "bestioles" , encore de curieuses rencontres. Cette chauve souris est immense je ne sais pas comment vous avez pu l'attraper, c'est le genre d'animal qui ne se pose pas , elle n'était pas morte quand même!!! Quant au varan, il me fait penser au "fouette queue" que mon père m'avait ramené du Sahara., gros lézard avec une queue dont les écailles étaient un peu pointues. Il était mignon et pas sauvage du tout, lorsque je faisais mes devoirs, il se mettait dans mon cou, sous mes cheveux (que j'avais long à cette époque) et restait là sans bouger bien au chaud. Lorsque il était au soleil, il devenait vert, jaune, et tout excité, se mettait à courir à fond les manettes!!!!
    Le boa, ma mère n'avait pas voulu que mon père le rapporte à la maison!!

    Je ne sais pas qui fait les portraits, mais ils sont superbes et vous devriez en faire un recueil car vous en avez de magnifiques depuis le début de votre périple.

    Ça va, en effet vous faire tout drôle de rentrer après cette liberté que vous vivez. Vous aller vous sentir à l'étroit!!!!

    Je suis heureuse de voir que le menton de Gaëtan est presque guéri, pas de cicatrice pour séduire les filles, tant pis!! Hi,hi,hi!!!

    Bisous à vous trois.
    MFB

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour mes petits baroudeurs

    Avant la fin de votre périple je vais vous raconter, encore, une histoire que mes parents ont vécue au Vietnam.
    Comme je vous l’avais dit précédemment il n’y avait pas beaucoup de distractions, la grande activité était de se recevoir les uns les autres. Ils devaient, aussi, pour faire travailler la population locale, avoir des employés. Ils avaient donc la jeune fille qui s’occupait de mon frère et moi, et un « bep » : cuisinier. C’était un grand opiomane qui quittait tout à 17h pour aller fumer sa pipe. Il était sec comme un coup de trique avec mauvais caractère, bougon, mais excellent cuisinier, ma mère l'adorait.
    Il présentait ses menus de la journée à ma mère et si cette dernière lui disait de changer quelque chose, il faisait ce que ma mère lui disait mais aussi son menu. Voilà le monsieur.
    Un jour mes parents ont employé un nouvel homme pour l’aider. Là il a fait encore plus la bouille et disait à ma mère qu’il n’avait besoin de personne. Il insistait auprès de ma mère et lui disait même en parlant de l’autre homme : lui pas bon. Devant son comportement, mon père a fait faire une enquête et ils se sont rendu compte qu’il faisait partie du comité d’assassinat. Il fallait s’en débarrasser mais sans que l’homme en question ne perde la face vis-à-vis de tout l’entourage et pour des questions de sécurité aussi. Mon père a demandé à sa hiérarchie de lui faire un papier officiel disant qu’il n’avait pas le droit d’avoir plus de deux employés. Comme rien n’était reproché à l’homme qu’il pouvait garder la face, tout s’est bien passé.
    Mes parents n’ont plus étés inquiétés. Heureusement que le « bep « le savait et qu’il aimait bien mes parents.
    Mes parents ont eu de la peine en quittant ces gens qui vivaient avec eux car ils les aimaient bien et ils savaient qu’ils risquaient pour leur vie ayant servi les français.
    Ils ont eu aussi de la peine de quitter le Vietnam, ils étaient tombés en amour avec ce pays.
    C’est pourtant un endroit où ils ont eu peur, mais c’était resté leur meilleur souvenir.
    Voilà, je vous ai tout raconté sur ce pays si spécial.
    Gros bisous à vous trois MFB

    RépondreSupprimer

Pour vous aider à publier votre message, voici la marche à suivre :

1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessus, en mettant à la fin vos noms et prénoms
2) Dans le menu déroulant, vous pouvez sélectionner juste Anonyme ou bien mettre votre adresse mail dans Open ID
3) Cliquer sur Publier enfin
4) Prouvez à l'ordinateur que vous n'êtes pas un ordinateur (!!!) en remplissant le code (ne mettez pas d'espace)

Et un gros MERCI !!!!