Melbourne

Le 30 janvier 2014

Une seule journée, ce n'est pas assez, comme pour toutes les grandes villes. D'autant plus que la cité regorge de parcs où déambuler en dégustant une glace, de chemins de promenade le long du bras de mer pour flâner, et un centre ville fourmillant de petites rues où se perdre. Mais nous en avons tout de même eu un bon aperçu.

Pour les visiteurs, plusieurs formules de déplacement sont possible.

Nous avons dû prendre une carte de transport pour rallier le centre, notre camping étant excentré de 15 kilomètres. C'est un pass à la journée ou plus si on le souhaite, le coût est assez faible et on peut prendre aussi bien le train que les trams. 

Pour ceux qui logent en ville, un bus shuttle suit une route touristique qui permet d'en voir un maximum, tout en descendant et remontant du bus. Le pass pour la journée coûte 5 dollars! Sinon, un tram gratuit fait le tour complet du centre ville, qui n'est pas bien grand.

Pour notre part, nous sommes maintenant des grands marcheurs et nos chaussures ont encore une fois avalé crânement les kilomètres. Nous avons eu de la chance car la température a été clémente et le soleil présent.

Le port est désert. Quelques bateaux, des immeubles vides, des restaurants fermés, l'impression générale est assez bizarre… Tout est neuf, mais étrangement inhabité, ou très peu… Nous sommes donc vite repartis vers le centre, nettement plus animé. 

Le long des quais, les promenades sont aménagées, aussi bien sur une rive que sur l'autre, des dizaines de ponts et passerelles piétonnes permettent de rallier les différents quartiers, aucun n'est ainsi oublié. Les restaurants, cafés, magasins s'alignent de toutes parts. 

Les grandes marques rivalisent d'ingéniosité pour se faire connaître: improbable stand Ford en plein centre ville, invitant les adultes à essayer gratuitement leurs modèles, pendant que leurs marmots s'éclatent devant une reproduction grandeur nature des voitures et camions du dessin animé "Cars".

Un ancien trois mâts de marine marchande trône sur un quai, accueillant les fêtes d'anniversaire….

Même les piliers de pont sont utilisés: nous rêvons… A quand une autorisation pour ce type d'établissement?

Un truc jamais vu: des toilettes partout, c'est déjà épatant, mais en plus une pièce pour changer les bébés???

Le monde est présent partout, à toute heure. On mange tout le temps, les sandwicheries ne désemplissent pas, les piles de wraps dans les boutiques témoignent de l'activité débordante des ruelles.

Liberté d'expression partout, encore une fois: les ruelles défraîchies et désertées sont égayées par des graffitis, on apprécie ou pas, mais du coup, les promeneurs curieux y circulent et la vie continue; les musiciens de tous bords jouent un peu partout: batterie, violon, guitare.

Certains pour faire connaître leur école prêtent même leurs instruments aux passants: tam tam devant l'office de tourisme, démonstration de danse, chorale, ça grouille, ça fourmille, c'est bruyant et vivant: extra.

Nous avons repris le dernier bus pour le camping en fin de journée, frustrés de ne pouvoir rester le soir, pour profiter des lumières nocturnes que nous devinons disséminées un peu partout en ville, afin de parer les bâtiments de nouveaux atours, les rendant tout aussi attrayants que le jour…