Bourail

Bourail, les 27 et 28 décembre 2013

En ce 27 décembre, nous avons pris la route en direction de Bourail, ville située sur la côte ouest à 160km au nord de Nouméa.

Il n'y a presque pas âme qui vive entre deux villes ici. Des tribus sont installées mais elles sont cachées de la route et nous les devinons aux panneaux d'indication plus qu'à un réel signe de vie!

Pause casse croûte et courses en ville, avant de nous installer au camping de Poé. Il existe pas mal de gîtes et autres campings alentours, mais en cette période de vacances (et de week end), les places sont chères! Nous nous sommes donc résignés et avons pu constater à quel point les critiques sur le camping sont fondées! Accueil exécrable, installations très sommaires et sanitaires plus que douteux…

En bons petits Yoda, calme et bonne humeur nous avons conservés et du coup, nous avons sympathisé avec nos voisins: Cécile et Philippe, avec lesquels nous avons passé une excellente soirée. Gaëtan a pu jouer avec leur fils de 11 ans, Mathis.

Le lendemain matin, nous avons entrepris de parcourir le sentier des 3 baies, randonnée rendue d'autant plus difficile par la chaleur et le soleil qui cogne dès potron-minet. A chaque falaise grimpée, nous étions cependant récompensés par la vue d'abord, puis par la découverte d'une plage isolée, ambiance bout du monde. Mais à chaque crique, une nouvelle montée nous attendait pour atteindre la suivante! Nous avons ainsi admiré la baie des tortues et la plage des amoureux, ainsi que la petite plage. 

Crevés mais contents de s'être fait mal (c'est le soleil qui tape!), nous nous sommes ensuite plongés dans les eaux du lagon, en attendant de pouvoir faire notre excursion en bateau, réservée la veille.

A 15h30, une petite embarcation est arrivée sur la plage, pour nous emmener au large, 2 km plus loin, sur la barrière de corail.

Parvenus à destination, le fond de verre du bateau nous a permis d'admirer les coraux, situés juste en dessous de nous, posés sur un fond de sable blanc. Quelles couleurs! Du bleu, du vert, du jaune, de formes diverses, avec des noms que je n'ai malheureusement pas su retenir. Les poissons sont tout aussi merveilleux, de tailles et de couleurs variées, picorant les coraux, protégés des prédateurs par la barrière. 

Nous avons ensuite pu sauter dans l'eau, équipés de masque, tuba et palmes, pour nous rapprocher de toutes ces merveilles, sans toucher au coraux bien sûr, qui sont urticants.

Sur le chemin du retour, nous avons eu la chance de croiser une magnifique tortue verte, énorme et gracieuse à la fois. 

Dernier feu sur la plage de Poé, sous un splendide ciel étoilé. Nous avons dû nous adapter, habitués que nous étions aux campings nord américains: ici, pas barbecue, pas de table et de bancs, encore moins des emplacements définis. Nous mangeons donc sur une serviette de plage, à côté d'un trou creusé dans le sable, entouré de pierres, sans lumière. Un nouveau rythme s'impose: debout 6h30, dîner 18h30 (après il fait nuit!), coucher 20h30…