jeudi 12 décembre 2013

Rio … les favelas


Rio, du 26 au 29 novembre 2013

Trois jours à Rio…c'est court pour se mettre dans le bain d'un nouveau pays! Nous avons donc décidé pour une fois de jouer les vrais touristes et d'organiser notre séjour.
Nous avons pris un studio pour trois dans une AJ à 100m de la plage de Copacabana, et nous avons réservé nos visites par leur biais. Pas plus cher qu'une agence, mais des petits groupes de 6 personnes pour les visites, ça c'est cool.


La topographie de la ville est vraiment très particulière, des collines recouvertes de végétation luxuriante poussent comme des champignons au milieu des immeubles, maisons coloniale et masures délabrées. Des tunnels ont été aménagés ici et là, on a l'impression parfois d'être face à un vrai mur infranchissable, incroyable… et difficile à rendre en photo car nous ne nous sommes déplacés qu'en taxi… vous me pardonnerez!

Le 27 novembre 2013

Rio est connue pour ses plages, son carnaval et … ses favelas.

On en compte des dizaines dans Rio et autour. La ville en elle même compte pas moins de 6 millions d'individus, 10 si l'on étend à la proche banlieue…

Les favelas sont les quartiers pauvres de l'immense métropole. Jusqu'à il y a encore peu, la police et l'armée n'y pénétraient pas, c'était le territoire des dealers, gangsters et tout autre individu louche. La violence, la délinquance sont le pain quotidien des habitants.

Le gouvernement a décidé de prendre en main certaines d'entres elles, trop proches des plages et lieux touristiques, conférant une bien mauvaise réputation à la cité brésilienne. Ainsi, armée et police sont entrées, parfois sans trop de ménagement, ont plus ou moins sécurisé certains quartiers et donc les agences touristiques ont sauté sur l'occasion de faire croître de manière significative leurs bénéfices en proposant des visites "guidées" de certaines favelas.

Nous avons parcouru les ruelles de la communauté de Santa Téresa. Ici, 65% de la population fait partie de la classe moyenne! Mais les conditions de vie restent vraiment précaires, difficiles. Des funiculaires ont été construits pour accéder aux parties hautes des quartiers, situés généralement le long des collines, en plein centre ville.







Ici, Mickael Jackson est venu dans les années 90 tourner un clip pour sa chanson "They do'nt really care about us". Impensables les moyens que son équipe de tournage a dû mettre en place pour assurer sa sécurité je crois. C'est une vraie icône ici: statue, peintures murales, un vrai dieu vivant!







Les habitations, faites de bric et de broc, n'ont évidemment pas toutes l'eau courante, le tout à l'égout ou l'électricité.
Des fontaines sont aménagées à certains endroits pour laver le linge, se désaltérer ou simplement se laver!
Certaines maisons ne tiennent vraiment à rien, les fondations s'écroulent et les murs chancellent… 








Nous croisons des jeunes un peu désoeuvrés, certaines portant un bébé dans les bras: maman ou soeur, que sont-elles? Ecolières ou travailleuses? Il est difficile de leur donner un âge parfois…




Des petites boutiques survivent au milieu de tout ce chantier perpétuel: coiffeurs, épicier, bar…


A l'approche des JO (encore!), les habitants peignent les murs des bâtiments, subventionnés par le gouvernement: ici en vert, là en jaune ou en rose… on donne un aspect respectable à la misère, vu de loin en tous cas, car de près, on se rend vite compte de l'ampleur de la tâche à accomplir pour les éradiquer, ces favelas.















Même si celles que nous visitons sont "nettoyées", nous avons tout de même eu un aperçu des conditions de vie de cette majorité des habitants de Rio et imaginons pourtant difficilement la réalité dans les quartiers où la police n'a jamais mis les pieds. A côté de l'aéroport, on peut voir un immense quartier fait d'une douzaine de favelas, comptant un demi million de personnes, où les adolescents n'ont même jamais vu de leur vie un policier en uniforme!

Bref, pas de regret encore une fois pour cette visite, qui s'est révélée fort instructive…

























2 commentaires:

  1. pas facile de voir la misere et pourtant elle existe malheureusement pendant que dans ses memes pays le luxe est aussi bien present ... que faire ... je crois que depuis que le monde es la c'est comme ça !!!! Comme dit la chanson de Charles Azenavour " la misere est moins penible au soleil " on y crois , on y crois !!!!!!!!!!!!!!! Vous avez bien fait d'aller voir , il faut voir dans un voyage , on s'en richi de tout !!!
    Je vous suis avec passion
    Bisous
    Lili

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  2. On a beau être au courant, mais quand c'est du vécu la connotation n'est plus la même.
    Bisous Marie-France Bollier

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