Puerto Natales et le Parc Torres del Paine

Le 14 novembre 2013

Grandiose!

Notre seul regret, car on en a toujours un, c'est de ne pas avoir passé plus de temps dans le parc. A l'époque où nous avions prévu cet arrêt, nous ne savions pas si Gaëtan serait capable de suivre sur de grandes randonnées. Avec notre récente expérience, nous regrettons de ne pas avoir prévu de faire le fameux W, le circuit mythique pour les randonneurs.

Mais bon, je pense sincèrement que nous referons la Patagonie chilienne et argentine en campervan, lors d'un prochain voyage...

Pour cette fois-ci, les agences de location de voiture ayant été prise d'assaut rapidement (grève en Argentine, donc tout le monde s'est précipité vers la première ville frontalière du Chili), nous avons dégoté ce qu'il restait: regardez notre merveilleux 4x4 porsche...

Je vous jure, une vraie poubelle! On s'est fait peur une paire de fois!!!



En route pour une journée d'extase dans le Parque Nacional de Torres del Paine...










Le nom du parc vient de ces trois pics gigantesques, surgissant de derrière les montagnes, tours immenses qui semblent veiller sur les alentours...

Le parc est immense, fait de montagnes enneigées, de glaciers, de lagunes et de rivières, qui alimentent des lacs aux eaux froides et turquoises.

Ces cours d'eaux tumultueuses tombent à divers endroits en cascades aux formes incroyables, au débit impressionnant. Le vent souffle parfois si violemment qu'il est interdit de s'en approcher et que des nuages de vapeur d'eau se forment tout autour des sites... Le bruit est assourdissant; bon, ce n'est pas Niagara mais il n'y a personne, on se sent seuls et c'est vraiment formidable.

Nous avons donc passé la journée à improviser des arrêts ici et là, nous émerveillant de la faune locale en liberté, abondante et surprenante: nous avons approché des condors comme jamais, Gaëtan vous en parlé dans son post précédent...

Le temps relativement tempétueux ne nous a pas forcément apporté la lumière voulue, et la surface des lacs manquait de calme pour voir les monts se refléter, mais mon photographe de mari a encore fait des merveilles...

En fin de journée, nous sommes parvenus au bout du lago Grey, pour entrapercevoir le glacier du même nom. Nous avons couru sur l'immense plage, à la rencontre des icebergs échoués, d'une couleur intense, comme dirait Gaëtan, des vrais bonbons à la menthe glaciale! 

Le glacier était vraiment loin, et la seule façon de l'approcher est une croisière relativement chère et chronophage pour nous qui disposions de peu de temps... Nous avons tout de même eu un aperçu de son immense superficie. Gigantesque. Nous attendrons de voir le Périto Moreno pour satisfaire notre curiosité...

La route de retour est longue, car il faut actuellement faire demi-tour pour revenir en ville, soit 160 km, dont 70 de piste caillouteuse. La route d'accès du sud, plus courte, est coupée depuis 2 ans, après un éboulement.

Nous sommes donc rentrés à 21h30, fatigués par le vent mais ravis de cette trop courte journée... Demain, retour à El Calafate en bus, nouveau passage de frontière!

Nous avions prévu d'enchaîner par un second bus en milieu d'après midi, direction El Chalten et le mont Fitz Roy, mais plusieurs facteurs ont modifié notre programme. La météo d'abord: pluie annoncée pour le lendemain. Le manque de temps et la fatigue ensuite: la succession de bus et les temps d'attente des dernières semaines nous font tenir un rythme éreintant. Donc stop. En plus, nous savons que la frustration ressentie à Torres del Paine sera la même à El Chalten, nous n'aurions qu'une seule journée sur place, cela mérite beaucoup plus.
Donc nous nous arrêterons à El Calafate, en attendant notre avion le 20, pour remonter sur Iguazu.