mardi 1 octobre 2013

Cusco 1: rencontre avec les Charlipopettes

24 et 25 septembre 2013 
Le soir de notre arrivée, nous avons posé nos bagages dans un hôtel mentionné par le routard en 2012. Il a été retiré en 2013, nous ne le savions pas. Pas catastrophique en soit, mais les chambres carrément glauques et l'eau chaude capricieuse (un réel problème à Cusco) n'ont pas pu compenser la vue magnifique depuis la terrasse du petit déjeuner... 

Nous nous sommes fait accoster le deuxième soir par la gérante de l'hôtel Samani, que nous n'avions pas retenu à cause des tarifs, mais elle nous a baissé largement le prix et nous avons donc déménagé au petit matin du deuxième jour... Elle nous a proposé 75 soles pour une triple avec le petit déjeuner, une chambre avec télé câblée, l'eau chaude et internet avec un bon très bon débit. Bon, un peu folklorique le petit déj avec la mamie bougon qui nous sert à condition qu'on paie la chambre!! Mais ne jouons pas les difficiles, c'est couleur locale au moins! 



Dans notre rubrique "ils tournent aussi en 2013", nous mentionnons le blog des Charlipopettes, famille Strasbourgeoise partie début septembre pour un tour de 11 mois. Comme nous suivons avec intérêt tous ces voyageurs au long cours, nous nous sommes rendus comte qu'ils étaient présents à Cusco en même temps que nous! Qu'à cela ne tienne, un petit mail et quelques heures plus tard, nous nous sommes donnés rendez vous un soir pour dîner...et passer la journée du lendemain ensemble. Vincent et Marika sont bien accompagnés par leur deux grandes et jolies filles, Maële et Lune, et leur pétillant fils de 5 ans, Anis. Nous avons beaucoup apprécié leur compagnie durant ces quelques heures et leur souhaitons bonne route pour la suite. Peut-être nos chemins se croiseront-ils à nouveau...


Cusco est une ville tentaculaire de plus de 500000 habitants, la vallée n'a pas suffit à loger tout le monde et les rues et les maisons ont peu à peu grignoté du terrain sur les montagnes voisines, comme souvent. Le centre historique colonial est formé de ruelles pavées, où l'on voit bien que l'apparition des voitures n'avait pas été prévu tant elles peinent parfois à se frayer un chemin. Aucune n'est en sens unique, je vous laisse deviner les concerts de Klaxon que cela peut engendrer! 



Bref, mieux vaut marcher, sans oublier cependant que nos jambes sont alors pas mal sollicitées car certains quartiers un peu routards, mais branchés, comme San Blas se situent déjà en hauteur, en étant pourtant si proche de la place centrale. Mais le jeu en vaut la chandelle car la vue est alors exceptionnelle sur les jolis toits tuilés de la ville. 




C'est d'ailleurs ce qui rend cette ville si agréable, le sentiment que les maisons sont finies. Depuis notre arrivée au Pérou, nous voyons des bâtiments hérissés de fers à béton, en attente d'un éventuel étage supérieur qui ne viendra jamais, comme dans certaines régions d'Espagne... Ajoutés à cela les rues souvent défoncées en terre battue ou en perpétuels travaux, les déchets jetés en désordre sans aucune considération, on comprend pourquoi les villes et villages ne nous ont guère plus jusqu'ici. 




Quel contraste! A Cusco, nombre de maisons, hôtels et couvents sont bâtis sur les bases de ruines antiques, aux murs de pierres énormes et parfaitement imbriquées: les incas avaient déjà inventé les normes anti-sismiques, il n'y a qu'à admirer les détails dans l'assemblage des pierres... Il se dégage de cette ville une atmosphère particulière, avec ces magnifiques passages étroits, joliment pavés, aux soubassements faits de pierres grises et de murs blanchis. Même les hordes de touristes et d'agences de voyage ne parviennent pas à gâcher le ravissement que l'on éprouve à se balader sans but dans ce dédale. Les restaurants et les bars se sont adaptés à une clientèle étrangère, un effort est apporté à la décoration, à la présentation des plats et on y trouve même une cuisine internationale mêlée d'inspiration locale. Ainsi, j'ai pu déguster un bourguignon d'alpaga et Franck un délicieux couscous d'alpaga. Cette viande est une vraie découverte pour nous, la texture ressemble à de l'agneau, mais le goût lui est propre: délicieux et Gaétan s'en régale aussi. 

Par contre, nous n'avons visité aucune église, aucun musée ici car quand le touriste est roi, l'argent aussi et on a par contre souvent l'impression d'être une vache à lait. Il faut faire attention aux photos prises dans la rue car des péruviennes en habits traditionnels se baladent partout avec des alpagas ou des agneaux et se font rémunérer. 
Pour ce qui est du reste, je ferai un petit coup de gueule dans ma rubrique "carton rouge".



Il y a déjà pas mal à découvrir juste en se promenant, ce qui pour le moment est encore gratuit...comme par exemple le marché!









2 commentaires:

  1. Comme de partout le touriste est pour ses gens un riche ! il faut comprendre que certain vive de tellement peu et en meme temps si il faut donner a tous c'est la ruine assurée ... En tunisie c'etait comme ça !
    Vous voyez en tout cas de belles choses , je vous suis avec plaisir
    Bisous
    Lili

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  2. ça a l'air vraiment génial, vous me donnez envie de repartir...

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