Lovina

Le 26 mai 2014

Notre retour sur Lovina était prévu pour régler nos extensions de visas. 

En effet, lors d'une arrivée à l'aéroport, seul un visa de 30 jours est délivré, même si vous demandez plus...rageant non?

Donc il faut s'armer de patience et se rendre soit à Denpasar, où l'on a alors face à soi un mur administratif qui vous demande de venir, revenir, puis revenir encore, version les 12 travaux d'Astérix; ou bien s'adresser à une agence spécialisée qui peut exiger jusqu'à 100$ par visa (gloups!); ou enfin filer à Singaraja, à côté de Lovina, où le poste de douane est plus coulant et les papiers s'obtiennent en 5 jours...

Devinez notre choix? 

Sauf que c'était sans compter sur les nombreuses fêtes religieuses, qui ralentissent sérieusement les choses. On nous annonce alors presque 10 jours de délai, si nous sommes chanceux! 

Catastrophés car nous ne voulions pas rester bloqués dans cette petite ville toute pas belle, notre logeur a gentiment (mais peut-il en être autrement à Bali?) proposé de nous aider. Sa cousine est alors apparu comme par magie en fin de journée, après ses heures de travail...aux douanes, et nous a pris nos passeports, nous demandant de revenir 8 jours plus tard, avec 450 000 roupies par personne (25€ environs). Deal accepté, d'autant plus que cela nous a permis de nous évader dès le lendemain...direction la côte est et la petite ville de Amed.

Notre logeur nous a servi de chauffeur pour nous y emmener, en s'arrêtant pour une petite marche de deux heures, en guise de reconnaissance pour un trek que nous ferons avec les Forget dans quelques semaines. 

Nous nous sommes également arrêtés au temple de Maduwe Karang, où un bas relief montre un militaire juché sur un vélo... 

Jolie route, parsemée de temples au bord de l'eau, de plages de sable clair jonchées de bateaux de pêcheurs aux couleurs vives. Cette côte semble plus sauvage, nous avons pu y voir certaines tentatives d'hotellerie, restées vaines au vu de l'état de délabrement ou d'abandon de certains d'entre eux.