dimanche 26 janvier 2014

Brisbane

Brsibane le 9 et 10 janvier 2014

Hello Australia!

L'arrivée peut surprendre… Dans l'avion, environ 15mn avant d'atterrir, une charmante voix nous a annoncé qu'à l'arrivée, toute denrée alimentaire devait être jetée, tout matériel de camping, randonnée ou autre déclaré, sous peine d'amende et/ou d'emprisonnement…"l'équipage vous remercie de votre attention et vous souhaite un agréable séjour en Australie" Gloups! Sussuré comme ça dans le haut parleur par une charmante voix féminine, nous avons oscillé entre rire et effroi. Bref, j'ai déclaré sur mon petit bout de papier destiné aux douanes notre matériel de plongée: palmes, masques et tubas, espérant de l'indulgence de leur part…
Bien nous en a pris.
Ou nous sommes vraiment chanceux, comme aux USA, ou bien nous avons une bonne tête, ou alors la volonté de faire peur avant évite trop de répression après…je ne sais pas, toujours est-il que nous sommes passés comme une lettre à la poste, net et sans bavure. Agréable. 
Carte téléphonique achetée, billet de bus en main, nous avons parcouru les quelques kilomètres qui nous séparaient du centre ville et posé nos valise à l'hôtel Ibis (promo hotel.com, 40% moins cher en dernière minute, donc plus économique que l'Auberge de jeunesse sans avoir à partager nos sanitaires, un peu de confort que diable…). Un premier repas sushi au coin de la rue et gros dodo pour lever aux aurores, histoire de profiter au maximum de notre unique journée dans la grande cité…

Et nous revoici dans cette ambiance que nous aimons tant, le rythme à l'anglo-saxone.
De Brisbane, nous n'aurons vu que le centre, mais moi qui ne me plairais jamais dans nos grandes villes françaises, ici même un centre ville est agréable. 
Nous avons tout d'abord flâné dans les rues commerçantes, hyper actives, nous avons ensuite longé les quais le long du fleuve, flânant dans le jardin botanique, admirant les bateaux amarrés ici et là. Des kilomètres de pistes cyclables et à fortiori de balade à pied sont aménagés sur les berges, des deux côtés. Nous nous sommes ensuite rendus sur le site de l'expo universelle de 1988, dont la transformation est citée en exemple partout. Nous étions curieux…

Incroyable en effet. Pour nous autres français, nous avons assisté à des scènes que nous n'oserions même pas imaginer. Le parc a été totalement réaménagé.
Nous avons commencé notre découverte du site par une promenade sous des cascades de bougainvillées, s'agrippant sur des colonnes métalliques éclairées le soir.
Nous avons posé nos fesses et reposées nos jambes fatiguées sur un carré de pelouse pouvant accueillir les citadins voulant faire un barbecue.





Un barbecue?



Oui oui, ici, sous des pavillons en bois, des barbecues électriques sont à la disposition des gens, ainsi que des tables et des bancs. Tout est impeccable de propreté, les familles vont et viennent, se font leur popote et discutent avec les voisins, c'est dingue.
Pour les plus fainéants, un peu plus loin, des cafés, restaurants s'alignent le long de petites ruelles aux accents un peu nostalgiques, reprenant un architecture rétro. Au milieu de ces rues, des tables de ping pong, un mini golf, des jeux de société en accès libre, tout gratuit…et pas détérioré, ni volé. Sans cris, sans pleurs, juste des rires, des enfants, des parents ou grands parents en train de jouer, de profiter. Serions-nous capables de cela? N'ai-je pas découvert les bonnes villes en France? Ou bien ai-je déjà oublié? 
Je ne crois pas. 







Et puis… 
et puis on tourne la tête et on découvre des gamins courant en maillot de bain!

???…

Réponse facile: ils viennent de la piscine.

Une piscine?

Oui, celle qui a été construite, juste un peu plus loin, avec petit et grand bassin, mais surtout avec les abords recouverts de sable, si bien qu'on a l'impression d'y être, à la mer! Des sauveteurs veillent au grain, les gosses font des châteaux, les ados jouent au ballon, les parents bronzent…quelle vie!
Pour finir, une grande roue peut vous faire découvrir la ville vue du ciel…
Exemplaire, effectivement. 



Nous avons fini notre journée par un tour en bateau bus…gratuit! Il existe effectivement un compagnie de ferry qui transporte gratuitement ses passagers en quelques points stratégiques de la ville. Les bateaux passent toutes les trente minutes et effectuent le trajet complet en un peu plus d'une demie heure…pourquoi se priver?
Nous avons ainsi pu découvrir ce qui se cache après le memory Bridge: des maisons et appartements splendides, avec pontons, jardins et piscines aménagées. Le rêve quoi. 



Aperçu rapide de la ville donc, qui nous a enchantée, et nous a surtout mis en appétit pour la suite du périple.  











2 commentaires:

  1. Et malheureusement en france rien ne resiste aux casseurs , s'en parlé des abris de bus a peine installer et deja casser , cause si on faisait payer les casseurs et leur famille peu etre que les gens respecteraient et surtout que comme en Nouvelle-zelande , il faut justifier que sur vos comptes vous avez une certaine somme d'argent et aussi un billet retour , en france c'est le contraire !!! J'habite un petit village qui était tranquille , je dis qui était !!! Profitez de toutes les belles choses que vous voyez , et puis dans certains coin en france on trouve encore un coin tranquille pour rever !!!!!
    Bisous a vous 3
    Lili

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  2. La suspicion des Australiens, n'a pas changé par rapport à ce que l'on importe. En 1967, j'étais en transit à Sydney avec ma mère, pour aller à Papeete rejoindre mon père, nous n'avions pas eu le droit de descendre de l'avion et le personnel au sol était monté avec des bombes pour nous désinfecter et d'autres pour tuer les vilaines bébêtes style moustiques qui seraient montés clandestinement à bord. Tout le monde suffoquait car en plus il faisait très chaud. Heureusement ça n'a duré qu'1 h 30 environ, et pas le droit d'aller au "pipi room"!!!
    Je suis complètement d'accord avec LILI au sujet des casseurs en France. Il y a et a eu trop de laxisme !!!!.
    Bonne continuation . Bisous à vous 3 MFB

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