Akaroa, le 17 et 18 décembre 2013
Ainsi nommée car les français, débarqués en premiers sur cette péninsule à l'est de Christchurch, ont négocié l'achat des terres aux Maoris, croyant qu'il s'agissait d'une île. Mais le temps de retourner en France, embarquer quelques colons et revenir, nos braves marins se sont fait piquer la place par les anglais quelques semaines avant de débarquer!
Les grands bretons, compatissants, ont laissé les infortunés s'installer dans le village d'Akaroa, où subsistent quelques familles d'origine française.
En tout cas, le ton est donné dès l'arrivée en ville, et si on ne parle plus guère le gaulois, au moins les drapeaux fleurissent-ils partout! Bleu, Blanc, Rouge partout, mais personne avec qui converser... Même la boucherie française est tenue par un neo zélandais!
Nous aurons bien ri, mais surtout pas regretté cette dernière escale en campeur. Nous avons d'ailleurs passé notre première nuit sur l'un des parkings municipaux, réservé aux fauchés qui trouvent que le coucher de soleil a autant de valeur ici que dans un camping 4 étoiles à 50$ la nuit! Il y avait foule ce soir là et une bonne ambiance au petit déjeuner sur les tables de pique nique face à la mer!
Nous avons pu ainsi observer de nombreuses otaries, vautrées sur les rochers. C'est un véritable exercice de les distinguer tant elles se confondent avec la pierre.
Nous avons eu la chance d'observer des pingouins bleus, nageant à proximité. Ils se font rares et ne vivent qu'en Nouvelle Zélande, où malheureusement les voitures font des ravages quand ils traversent les routes.
Beaucoup d'oiseaux nichent également le long des falaises, inaccessibles aux hommes et quelconque autre prédateur...
Enfin, nous avons rencontré le plus petit dauphin du monde: le dauphin Hector. Les femelles, les plus grandes, ne mesurent qu'1,90m. La nageoire dorsale est toute arrondie et il sont d'une couleur gris clair virant au foncé à certaines endroits. Cette espèce ne se trouve qu'en Nouvelle Zélande et est quasiment en voie d'extinction.
Très belle sortie, je salue au passage le matelot Chris, un jeune belge en voyage aussi autour du monde, mais qui travaille à chacune de ses étapes, notamment ici sur le Fox II. Il est chez les kiwis depuis quelques mois et s'y plaît beaucoup.
Après une bonne balade sur les hauteurs de la ville et un frugal repas, nous avons de nouveau apprécié le confort du camping car l'orage que nous avons essuyé ne permettait pas la douche dehors!!
Voilà, demain il faut rendre notre véhicule, je sens que ça va être dur, ces deux semaines sont passées à une vitesse incroyable et nous avions pris facilement nos petites habitudes...
La baie des français...
Ainsi nommée car les français, débarqués en premiers sur cette péninsule à l'est de Christchurch, ont négocié l'achat des terres aux Maoris, croyant qu'il s'agissait d'une île. Mais le temps de retourner en France, embarquer quelques colons et revenir, nos braves marins se sont fait piquer la place par les anglais quelques semaines avant de débarquer!
En tout cas, le ton est donné dès l'arrivée en ville, et si on ne parle plus guère le gaulois, au moins les drapeaux fleurissent-ils partout! Bleu, Blanc, Rouge partout, mais personne avec qui converser... Même la boucherie française est tenue par un neo zélandais!
Nous aurons bien ri, mais surtout pas regretté cette dernière escale en campeur. Nous avons d'ailleurs passé notre première nuit sur l'un des parkings municipaux, réservé aux fauchés qui trouvent que le coucher de soleil a autant de valeur ici que dans un camping 4 étoiles à 50$ la nuit! Il y avait foule ce soir là et une bonne ambiance au petit déjeuner sur les tables de pique nique face à la mer!
Nous avons décidé de partir en mer justement, à bord du Fox II, un petit voilier qui nous a emmené le long de l'estuaire, à la rencontre des animaux marins du coin:
Nous avons eu la chance d'observer des pingouins bleus, nageant à proximité. Ils se font rares et ne vivent qu'en Nouvelle Zélande, où malheureusement les voitures font des ravages quand ils traversent les routes.
Très belle sortie, je salue au passage le matelot Chris, un jeune belge en voyage aussi autour du monde, mais qui travaille à chacune de ses étapes, notamment ici sur le Fox II. Il est chez les kiwis depuis quelques mois et s'y plaît beaucoup.
